Saint Jean-Marie Vianney

Figure de Sainteté

Né à Dardilly trois ans avant la Révolution française, Jean-Baptiste est marqué dans son enfance par les prêtres qui, malgré le danger, continuent à célébrer les sacrements. Il désire lui aussi se donner à Dieu, mais le chemin s’avère long et difficile, car il a des problèmes de mémoire. Il n’est ordonné qu’à l’âge de 29 ans en 1815, plus pour sa piété que pour ses talents intellectuels. L’abbé Vianney est nommé curé du petit village d’Ars. En apercevant le clocher de son église, il se met à genoux et confie au Seigneur son ministère. En cinq ans, grâce à la force de sa prière et de ses pénitences, le village entier est conquis par ses vertus et devient pieux. Sa réputation s’étend et les gens se déplacent de loin pour l’entendre ou se confesser à lui. Il attire même des débauchés ou des incrédules, venus par curiosité, mais qui repartent convertis. Le bon curé reste très humble. La paroisse d’Ars ne désemplit plus et l’abbé Vianney passe jusqu’à 18 heures par jour au confessionnal. Il meurt en 1873 après avoir passé sa vie à montrer le chemin du Ciel.

Une prière

« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »

« Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose ; c’est que le sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le baptême. »

« Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais. »

Paroles du Curé d’Ars

Parole de Dieu